• 191221 — page 32

    salut :)

    Mon discours est sensiblement le même à chaque fois que j'écris ici "wow ça fait longtemps que j'ai pas raconté ma vie à des inconnus sur internet, je suis super occupée, ma vie pue un peu la merde". En vrai ça commence à me faire bizarre de prendre ce blog pour un journal intime, je sais pas si c'est parce que je grandis ou parce que je me rends compte que j'ai des préoccupations un peu pathétiques. La dernière fois que j'écrivais ici, c'était en avril dernier. A l'époque j'expliquais que mon crush me parlait plus, que j'étais en CDI dans un supermarché, que j'avais fait un stage et que je voulais me faire tatouer.

    Commençons donc par le commencement: j'ai quitté mon job dans le supermarché près de chez moi en juillet dernier, après 10 mois de bons et loyaux services. J'étais à bout, je supportais plus de ne pas avoir de week-ends, de me lever à 5h tous les dimanches et d'être aimable avec des gens qui n'en ont rien à foutre. C'était une belle experience, ça m'a rapporté des thunes et ça m'a surtout fait comprendre qu'il fallait absolument que je fasse un métier qui me plaise pour pas que je me foute en l'air à 30 ans.

    Je suis restée 1 mois sans emploi, ça m'a permis de prendre mes premières vraies vacances depuis 1 ans et c'était cool. J'ai trouvé une entreprise qui voulait bien de moi pour une alternance à peu près à la même période donc j'avais pas de préoccupations particulières. 

    Je suis toujours en alternance à l'heure où je vous parle. Je suis chargée de communication dans une structure qui s'apparente à une agence. Sur le papier c'est bien joli, en vrai je passe mes journées à faire des power point pour des clients qui n'ont aucun sens de l'esthétisme et qui sont pas foutus de prendre une décision. Heureusement que ça se passe super super bien avec ma patronne, sinon je pense que j'aurais déjà pété un plomb.

    Point très positif de mon alternance : je suis plutôt bien payée. 

    Pour l'instant je mets de l'argent de côté et je pense commencer à chercher un appart début/mi-janvier. Je pense qu'inconsciemment je repousse le moment où je vais devoir partir. J'ai très très hâte de vivre seule mais je me rends compte que je suis peut-être pas prête à vivre loin de ma mère. Va surement falloir que je me fasse un peu violence mais de toute façon j'ai pas bien le choix, l'appartement dans lequel j'habite actuellement est déjà vendu et les nouveaux proprios emmenagent fin mars.

     


    La dernière fois je parlais de mes peines de coeur. D'un mec qui m'avait ghostée et que ça me saoulait parce qu'il me plaisait beaucoup. En mai, on s'est pas mal rapprochés, on a commencé à parler régulièrement, à jouer à Mario Kart et à Smash (il me pétait la gueule mais c'était bien sympa) tous les deux. Pendant l'été on parlait tous les jours, on regardait des films ensemble (par écrans interposés), on se couchait super tard pour regarder des animes tristes. Il m'a raconté toute sa vie, il m'a parlé de ses problèmes et ça m'a pas trop aidé à ne pas m'attacher. Je voulais pas trop me l'avouer mais j'avais des sentiments pour lui, je lui avais même fait une playlist (que je lui ai jamais envoyé parce que je suis pas bien courageuse lol) et j'écrivais des lettres à moi même pour essayer d'y voir plus clair. (Btw, les lettres sont maxi tristes, je crois que j'ai jamais rien écrit d'aussi déprimant.)

    Sauf que manifestement ce n'était pas trop réciproque, au début j'avais un peu d'espoir, surtout que des fois son comportement était un peu ambigu (il voulait faire les courses pour moi quand j'étais malade, il me disait qu'il allait rester un petit moment dans ma vie...); mais en parallèle il me parlait de ses dates tinder et du fait qu'une de mes potes lui plaisait bien.

    Vers la fin de l'été je m'étais faite à l'idée que j'avais clairement pas la moindre chance et qu'il fallait que je passe à autre chose. Sauf qu'on parlait encore tous les jours, on se voyait parfois dans les couloirs et on regardait des films ensemble. Je voulais pas arrêter de lui parler même si ça me faisait du mal, j'étais persuadée que ça allait passer.

    Et puis est venue ma soirée d'intégration. J'étais avec mes potes et il était avec nous, il discutait surtout avec ma pote qui lui plaisait, il lui a même offert un verre. J'étais malade à cette soirée et j'ai potentiellement été droguée au GHB: en plus de ça je voyais le gars qui me plaisait depuis des mois parler à plein de meufs et je me suis vraiment rendue compte que j'étais une grosse bouffonne. J'ai donc pleuré sur la piste de danse avec une fille de ma classe qui m'essuyait les joues en me disant que j'étais trop incroyable pour pleurer pour un mec (j'étais super mims dans ma robe, elle avait raison). 

    Le lendemain, j'apprends pendant ma pause de midi que mon crush avait embrassé une de ses potes à la soirée. J'avais pas fermé l'oeil de la nuit, j'étais malade, triste et fatiguée et je me suis mise à chialer toutes les larmes de mon corps en plein milieu de l'amphi (presque vide heureusement) sous les yeux de mes potes et de parfaites inconnues qui m'ont vue tremper mon masque avec mes larmes. Quand je suis rentrée chez moi j'ai pleuré tellement fort que j'ai vomis (j'avais rien avalé depuis la veille) et mon corps à pas supporté le choc donc j'ai saigné du nez. C'était franchement pathétique, tout ça pour un mec, je rappelle. Ce soir là j'ai encore écrit une lettre à moi même et je me suis décidée à prendre mon courage à deux mains et à expliquer la situation au mec qui en était responsable.

    C'était ma première confession amoureuse et c'était mon premier râteau. Ça faisait 9 mois que le mec me plaisait +++ donc ça m'a fait super mal, j'ai pleuré pendant 2 jours, ça m'a rendue malade (je l'étais déjà un peu de base), j'ai du arrêter de travailler pendant quelques jours.

    Ça me paraissait inconcevable que je puisse passer à autre chose et finalement j'ai réussi (bravo moi) On parle toujours de temps en temps et c'est cool mais ça s'arrête là. Je suis toujours attachée à lui mais je me rends compte que c'était hyper malsain comme relation donc au final c'est mieux comme ça

    J'ai une pote qui m'a dit que j'avais pas besoin de quelqu'un dans ma vie pour pouvoir passer à autre chose et je pense qu'elle a raison. Début décembre j'ai pécho un gars à une soirée (le pote d'un de mes meilleurs amis, bourbier cette histoire), on a parlé quelques jours et finalement je me suis rendue compte que ça m'angoissait trop donc j'ai envoyé un message qui expliquait la situation (parce que je suis pas une grosse conne quand même) et j'ai arrêté de répondre. En plus c'était un gars très cool mais j'allais lui faire plus de mal qu'autre chose.

    Ici on chiale plus pour des hommes, c'est dé-ci-dé; je suis bien trop cool pour pleurer pour quelqu'un qui me fait du mal. (j'essaye de m'en convaincre, fake it til you make it comme on dit).

    J'ai commencé à réfléchir à mes résolutions pour 2022. Faudrait que je les note quelque part, comme ça quand je retomberai dessus je culpabiliserai parce que je sais que je vais être incapable de les tenir. Je vais être that girl pendant deux semaines, je vais faire trois séances de sport, je vais méditer deux fois et hop, finito pipo, je vais retourner à mon hygiène de vie d'ado de 15 ans. Ça fait quelques années qu'en haut de ma liste de mes résolutions y'a une connerie du genre "aie confiance en toi". Vu les événements de 2021, va falloir que je le mette sur la liste pour 2022. Je pense que le monde n'est pas prêt pour le moment où je vais devenir une vraie bad bitch. Je crois que même moi je suis pas prête, c'est pour ça que c'est sur ma liste de résolutions non tenues depuis 5 ans.

    On croise les doigts pour l'année prochaine,

    la bise, 

    wea


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    salut salut :)

    Hier c'était l'anniversaire de ce blog, ça fait 7 ans qu'il existe. Si wasabee était un gosse, il aurait l'âge de raison (et un sacré prénom de merde, je sais toujours pas comment le nom m'est venu). Du coup j'en profite pour remercier les 53 000 personnes qui sont passées dessus depuis son ouverture: on parle quand même d'un blog qui a ma vie comme sujet principal. Y'a 53 000 personnes qui ont un jour lu les déboires de mon adolescence. Je me sens un peu spéciale, je vais pas vous mentir. 

    Ça fait longtemps que j'ai pas écrit ici, presque 5 mois. La flemme est passée par là, le confinement, les études, mon stage et le boulot aussi. 

    J'ai terminé mon stage fin mars. J'étais chez une créatrice de bijoux, je m'occupais (avec une pote) de ses réseaux sociaux, de son site internet et de la préparation de ses commandes. C'était cool, quoiqu'un peu long et je suis pas mécontente d'avoir enfin fini. J'ai pas été payée parce que j'ai fait (que) deux mois mais j'ai eu des bagues très cools en cadeau. 

    En parallèle de mon stage, j'ai travaillé. Je suis toujours caissière et pour garder mon job, j'ai du déplacer mes horaires le week-end. 35 heures de stage la semaine et 15 derrière une caisse le samedi et le dimanche matin, ça fait des semaines colossales et j'avais plus vraiment de temps pour moi. D'un autre côté, ça m'a fait du bien de retrouver un rythme "normal" et de devoir sortir, prendre les transports en commun tout les jours pour aller bosser (j'habite à côté du supermarché dans lequel je travail mais mon stage était plus loin). J'ai vu des gens, j'ai découvert des quartiers cools et j'ai même vu des influenceuses que j'aime bien donc ça valait le coup de me bouger un peu les fesses.

    J'ai pas grand chose de prévu en avril à part mes 15h hebdomadaires en caisse. J'ai mon rapport de stage à faire, faut que je commence mes recherches pour une alternance l'année prochaine mais j'ai pas cours en parallèle donc je pense que ce sera tranquille. J'espère pouvoir avoir le temps de voir un peu mes potes parce que j'ai l'impression que ça fait 1000 ans que je l'ai ai pas vus (à part pour celle avec qui j'étais en stage et que je voyais tous les jours).

    Au niveau perso c'est pas forcément glorieux. J'ai réussi à oublier mon ex, j'ai commencé à parler à un gars de ma classe qui me plaisait beaucoup sur discord mais je crois qu'il m'a bloqué et unfollow sur instagram. C'est un peu tragique et ça m'a fait un peu mal sur le moment mais maintenant ça va mieux. J'ai très hâte de revenir en cours pour pouvoir l'éblouir par ma beauté, mon sens du style et mon humour (y'a zero second degré) et pour qu'il regrette de m'avoir ghostée. 

    Pour combler le vide affectif de ma vie (je rigole mais pas trop hihi), je fais plein de shopping sur internet (trop cool d'avoir un salaire et de tout claquer compulsivement). Je serais donc surement en mesure de faire un article "favoris" bientôt, si la flemme ne se dresse pas entre moi et mes beaux projets.

    En parlant de projets, je me suis fixée des objectifs pour les mois à venir. Déjà j'aimerais un peu plus dessiner (je crois que j'avais déjà dit ça y'a six mois et je l'ai pas fait :DDD). J'aimerais trouver une alternance, dans un domaine qui me plaît de préférence, mais il faut que je fasse les démarches avant ça. Croisez les doigts pour moi. J'aimerais me faire tatouer aussi, avant l'été si possible et me faire percer encore les oreilles sans pour autant payer 40 balles. Faudrait que je fasse du sport aussi, même si je sais que je vais pas le faire. Peut-être que l'écrire ici ça va me motiver à me bouger les fesses et à muscler mon corps de déesse (non.).

    Il sert pas à grand chose cet article, j'ai rien de bien fou à raconter, c'était plus histoire de résumer un peu ces cinq derniers mois. J'ai tout écrit d'une traite (c'est rare, j'ai un peu mal aux doigts maintenant), j'espère que c'était pas trop chiant.

    Et vous ? Quoi de neuf ? Racontez moi un peu votre vie, histoire que je sois pas la seule à parler de moi tout le temps !

    sur ce,

    la bise,

    wea'


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    salut :)

    J'écris cet article en plusieurs temps parce que j'ai beaucoup de choses à dire et que je risque d'oublier. 

    La dernière fois que je vous racontais ma vie, c'était bientôt l'été. Je sais pas si c'est parce que le temps passe super vite ou simplement parce que je poste jamais mais j'ai l'impression que c'était il y'a un mois. L'été c'est fini, mes vacances également. On commence à se geler les miches, j'ai ressorti ma couette et mes gros pulls, j'adore l'automne.

    J'ai l'impression de n'avoir rien fait du tout pendant ces 3 mois alors qu'à bien y regarder, si. 

    D'abord j'ai eu un mois de stage. La pire arnaque de l'univers, je bossais de chez moi pour l'entreprise de mon oncle et je faisais du webdesign. C'était plus stressant qu'enrichissant professionnellement parlant mais je m'en suis sortie avec de très bonnes appréciations et un salaire (qui a mis deux mois à arriver mais bon). J'ai ensuite réalisé mon rapport de stage, encore une fois une énorme arnaque, je devais faire minimum 18 pages et si j'enlève tout ce qui est mise en page, images et captures d'écran, j'atteins même pas les 12. Cependant j'ai meublé bien comme il faut et même si le résultat n'est peut être pas interessant, il est super agréable à regarder.

    Je suis partie voir ma famille à la montagne pendant une petite semaine avant de décaler en Bretagne avec la famille d'une amie. Ça faisait quelques mois que je l'avais pas vue puisqu'elle a souffert d'anxiété sociale (assez sévère) et de depression et par conséquent était dans une structure spécialisée donc ça m'a fait plaisir. On a beaucoup discuté de nos états de santé respectifs et être avec quelqu'un qui était dans la même situation que moi, ça m'a aidé à ne pas trop paniquer et à être active. Notre programme était pas sensationnel, on allait se promener en ville le matin (d'abord à vélo puis, suite à une chute ridiculement dramatique de ma part, on a laissé tomber les vélos) et on passait nos après midis à la plage avec des potes. 

    Après je suis rentrée chez moi et j'ai beaucoup vu mes amis proches, j'ai fait quelques soirées dont une dans un fort abandonné (c'était flippant, un peu dangereux, pas très légal et ça nous a valu de courir dans les rues de Lyon un peu bourrés pendant 20 minutes pour pas louper le dernier métro mais c'était cool). Sinon on a fait un nombre incalculable de parties de Loup Garou (en ligne et en vrai), de Risk et de Monopoly. (Après 10 ans, notre amitié est toujours aussi palpitante uwu)

    Pendant une période j'ai fait du sport, je faisais du renforcement musculaire tout les jours, j'étais motivée, ça a duré une semaine et demi. Je sais qu'il faudrait que je m'y remette mais maintenant j'ai plus trop le temps. Ça y'est, je regrette déjà le moment où je ne foutais rien de mes journées.

     J'ai commencé à travailler le 25 septembre dans le supermarché en bas de chez moi. Ça faisait déjà plusieurs mois que je postulais chez eux et j'aurais pu commencer plus tôt si je n'étais pas autant effrayée à l'idée de répondre aux numéros inconnus. (C'est une longue histoire, passons ça sous silence). On m'a appelé un mardi soir, le mercredi matin j'étais derrière une caisse en train de pleurer intérieurement parce que je suis mauvaise avec les additions. 

    Point positif, j'ai pas vraiment eut le temps de stresser. J'ai —pour une fois, réussi à gérer mon anxiété (du moins je n'ai pas fait de crises) et même si je ne prend strictement AUCUN plaisir à aller bosser (vraiment c'est un enfer, c'est interminable, c'est redondant, faut être super attentif, avenant, réactif, minutieux et gérer les afflux soudain de gens); je suis le genre de personne qui n'aime pas les autres mais qui les aide quand même alors le relationnel, bien que ça me stresse, j'arrive à gérer. La pression de faire une connerie (et donc de potentiellement faire perdre de l'argent à mon employeur), ça c'est une tout autre histoire. 

    Je suis censée travailler jusqu'au 7 octobre (le jour de mon anniversaire et accessoirement de ma rentrée, coincidence, je ne crois pas), mais à l'heure actuelle (27 septembre), je n'ai toujours pas signé de contrat (j'ai un peu peur de me faire exploiter à vrai dire). Je sais pas vraiment si je serais en mesure de continuer quand j'aurais repris les cours. D'un côté ça m'arrangerait pas mal, parce que j'ai besoin de thunes; même si je vis chez mes parents je préfère être indépendante concernant mes loisirs. Le problème c'est que ça réduirait mon temps libre uniquement au dimanche parce que même si il y'a des jours où je bosse que l'aprem, mon anxiété fait que je pense au calvaire que mon boulot va représenter et ça va me gâcher ma journée. Psychologiquement je suis pas sûre d'être vraiment prête pour ça mais financièrement je suis pas sûre d'avoir le choix. L'année dernière je faisais de l'aide aux devoirs pour des collégiens et ça m'allait très bien, c'était bien payé et pas super contraignant mais quand j'ai essayé de les recontacter je me suis prise un vent monumental. Je crois que je me suis faite ghostée professionnellement parlant. Après j'ai espoir qu'ils aient changé de numéro et que c'est la raison pour laquelle j'ai pas de réponse. 

    (edit: ils en embauché quelqu'un d'autre parce qu'ils pensaient que je "n'étais plus disponible" alors qu'ils ne m'ont pas contacté pour me le demander)

    Je me suis remise à faire plein de trucs ces derniers temps, signe que, peut-être, ma depression est moins pire qu'avant. J'ai repris le dessin: j'ai claqué compulsivement toute la paye de mon stage dans un ipad et un apple pencil et je me suis mise au digital. Le résultat est super aléatoire, je suis assez lente mais je m'habitue peu à peu. Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas AUTANT dessiné et mon niveau a pas mal baissé, mon style a tendance à changer d'un dessin à l'autre mais le digital offre bien plus d'opportunités que le traditionnel donc ça me motive pas mal. J'écris aussi, pas autant que je voudrais et toujours pas de fictions à l'horizon mais lire des OS déchirants sur Archive Of Our Own (Wattpad, mais en beaucoup mieux), ça me donne envie d'en écrire aussi. Je me suis même mise à écrire en anglais et en vrai, même si je comprends quasiment parfaitement l'anglais, l'écrire, mettre des figures de style et rendre ce que tu dis intéressant à lire, c'est super dur.

    Dans un de mes articles précédents, je vous parlais de ma copine (ouais ouais, j'ai une meuf). Je profite de ce long pavé pour vous en dire un peu plus. Si vous avez suivi les déboires de ma vie amoureuse, vous êtes au courant que ça fait plusieurs mois que je parle avec une anglaise que j'apprécie beaucoup. Et bien l'appréciation s'est avérée mutuelle et après plus de 6 mois à parler par messages, elle m'a demandé de sortir avec elle. Sur le moment j'étais vraiment contente, un peu anxieuse, comme à chaque fois que je m'engage dans une relation mais finalement cette gêne est passée, c'est d'ailleurs la première fois qu'elle passe. Malheureusement, elle habite loin, je suis trop pauvre pour aller la voir et ni elle ni moi ne parlons vraiment par messages. Alors du coup, on communique peu. Ce qui est un peu problématique dans un couple. Ajoutez à ça mon besoin insatiable d'affection, le manque est très grand.
    Et je sais pas trop comment lui en parler, je sais même pas si lui en parler résoudra quoi que ce soit, j'ai pas envie de lui faire du mal parce qu'elle est formidable et que je tiens à elle, j'ai envie d'être avec elle mais c'est pas vraiment possible. Bref, c'est super compliqué et le fait que mes relations à distance (pour le peu que j'ai eu) se sont toujours mal terminées n'aident pas vraiment.

    Vraiment j'ai envie de faire un milliard de trucs avec elle mais y'a quand même une mer entre nous deux. 

    Il y'a une semaine d'écart entre la ligne précédente et celle-ci. Nous sommes actuellement le 4 octobre et j'ai l'honneur de vous annoncer que j'ai signé un CDI dans le supermarché en bas de chez moi. À temps partiel, bien sûr, parce que renoncer à mes études pour être hôtesse de caisse c'est pas forcément dans mes plans. Le métier en lui même ne me plait toujours pas, c'est épuisant et les clients sont parfois insupportables (j'ai un tas d'anecdotes à raconter là dessus d'ailleurs) mais maintenant je suis beaucoup plus à l'aise, je fais moins de conneries (de manière générale hein, je me suis quand même renversé du Whisky dessus en tentant d'enlever un anti-vol), je suis bien plus autonome et j'ai la chance d'avoir des collègues de travail et des responsables hyper bienveillants, vraiment, c'est TOUS des amours. Et puis même si je trouve le contact humain toujours aussi dérangeant, le fait d'y être obligatoirement confrontée m'aide plus que ce que j'aurais pensé.

    J'ai fait ma pré-rentrée il y'a quelques jours (il était temps x)). Mon équipe a gagné l'escape game de la journée d'integration (haut la main en plus, que des numéros 10 dans ma team comme on dit) et j'ai revu mes amis. Ça m'a fait super bizarre de revenir sur mon campus après plus de 6 mois et j'ai été un peu effrayée face à la quantité astronomique de nouveaux dans ma promo. Après j'ai vite relativisé en me disant que je m'entendais bien avec tout le monde dans ma classe et que ça devait être 100 fois plus angoissant pour eux que pour moi. J'ai hâte de reprendre les cours même si je sais que dans à peine un mois, mon discours aura radicalement changé.

    J'ai pas de vacances de la Toussaint cette année, ça me déprime un peu mais c'est tout à fait compréhensible vu ma rentrée tardive. 

    Pour résumer: j'ai un emploi, de la thune en perspective, des potes trop cools, une relation un peu compliquée et bien trop peu de temps libre à mon goût.

    Les gars, à l'aube de mes 19 ans, je crois que je peux dire sans vraiment me tromper que je rentre dans la vie d'adulte.

    (et c'est un peu terrifiant)

    la bise,

    wea'

     


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    salut :)

    Dans 10 jours c'est l'été, mon corps pâle et fragile n'est absolument pas prêt pour ça. Je passe toutes mes journées enfermée chez moi à faire genre que je bosse pour mon stage alors que je fous rien. Je travaille un mois pour mon oncle (je m'occupe de sa communication), et vu qu'il n'y connait pas grand chose, j'ai donné des délais relativement longs pour des trucs que je peut faire en quelques heures. Enfin bref, je suis une grosse arnaque, passons.

    J'ai terminé les cours fin avril. Quand le confinement est arrivé j'avais presque terminé mon semestre et à part deux, trois modules et mes partiels, j'avais rien à faire. L'ennui a donc débarqué très très vite: une fois mon année bouclée, ma seule préoccupation était mon stage (qui était censé durer entre deux et trois mois mais vu la situation les conditions ont étés modifiées) : qui me stressait terriblement et que je repoussais systématiquement à plus tard. J'ai l'habitude d'être seule chez moi mais jamais sur une période aussi longue et surtout jamais avec ma famille pendant autant de temps. Je suis une personne qui aime le calme, notion que ma chère sœur ne semblait pas vouloir comprendre. Mon aînée passait donc ses journées à entrer dans ma chambre quand elle s'ennuyait, à me forcer à lui parler et à me traiter de sauvage/égoïste/ingrate quand je lui disait (avec un calme assez relatif, certes) que je voulais rester seule. Ça a donc donné des crises d'angoisse de ma part (plus ou moins violentes) et une bonne dose d'anxiété. Ma sœur est assez sensible et, contrairement à moi, n'a aucun souci à montrer ses émotions, il suffisait donc qu'elle aille se plaindre/pleurnicher vers mes parents pour qu'ils viennent me faire la morale en me disant que je devais être gentille avec ma sœur. (Ma sœur a 21 ans, je précise.) Plus les jours passaient plus j'avais de mal à rester calme dans ces situations et les crises de panique/anxiété étaient de plus en plus régulières. Il a fallut que je fasse une crise de tétanie (conséquence d'une crise de panique) (je recommande pas l'expérience) pour que mes parents se rendent compte que la situation m'atteignait plus que ce que je voulais bien laisser paraître. Après ça j'ai tout simplement arrêté de parler à ma sœur et elle est finalement partie en stage quelques semaines après donc je ne la vois plus.

    Le confinement n'a donc pas été très facile et je pensais qu'à partir du 11 mai ça aillait s'améliorer. Que neni. L'été arrivant, l'idée d'obtenir un job étudiant a germé dans ma magnifique petite tête. Dans la tête de mes parents aussi. Cependant ma tendance à procrastiner et mon aversion pour les contacts humains ont fait que j'étais loin de tout mettre en œuvre pour obtenir un boulot. Chose qui a fortement contrarié mes parents qui ont commencé à me mettre une pression monstre pour que je sorte et que je fasse des recherches plus actives. Mentalement c'était très loin d'aller, je devais me faire violence pour sortir de mon lit et entendre que je suis une feignasse/une sauvage à chaque fois que j'interagissais avec mon père était un peu compliqué. (Quel bonheur d'entendre pendant un apéro skype (j'ai horreur de ça, je vois pas l’intérêt, c'est pas comme si en temps normal tu voyais tout les jours les gens que t'appelle mais bref) ton prénom et le mot "sauvage" voire "ermite" alors que tu n'est pas du tout dans la pièce avec les personnes qui parlent).

    Les seules fois où je sortais sans angoisser étaient quand j'allais voir mon cercle d'amis proches et skaggurl (jtm, t'as sauvé mon déconfinement). Sinon c'était un cauchemar simplement pour me lever de mon lit tellement l'envie était inexistante (et la fatigue grande). J'en avais déjà parlé à ma mère qui m'avait déjà parlé d'aller voir un psy (sauf ça s'était jamais fait (pour tout un tas de raisons)) parce que j'ai les symptômes d'une dépression (je prend ça avec des pincettes parce que l'auto diagnostic vaut mieux éviter): j'en avais parlé à des amis qui en font/en ont fait et ils m'ont justement dit que mes symptômes étaient similaires aux leurs et que la meilleure chose à faire était d'aller voir un spécialiste. C'est au détour d'une conversation un peu houleuse (et d'une crise de panique, encore) avec mes parents que j'ai abordé le sujet de mes symptômes. Mon père et son tact légendaire m'a dit que j'avais "pas de raison de faire une dépression" (chose qu'on m'avait déjà balancé à la figure il y'a quelques années et raison pour laquelle je me sens absolument pas valide quand j'évoque le sujet) et ma mère lui a dit que, elle-même en ayant déjà fait une, elle pouvait assurer qu'il n'y a pas de "bonne" ou "mauvaise" raison, il y'a parfois même pas de raison évidente. Ça m'a un peu rassuré et j'ai pris rendez vous avec une psy qui est vraiment très gentille. Après quasiment 6 ans. Mieux vaut tard que jamais.

    Ça me fait bizarre de raconter ça, ça me donne presque envie de pleurer (bon après je chiale pour rien mais quand même) parce que c'est quelque chose que j'ai galéré à exprimer pendant des années, j'avais peur d'en parler et que j'ai donc gardé pour moi pendant une période beaucoup trop longue pour que ce soit sain. (ptdr guess who's crying now ?) Ça va pas spécialement mieux pour l'instant mais je suis déjà contente d'avoir sauté le pas.

    Concernant ma recherche d'emploi, pour l'instant j'ai rien trouvé, je continue à faire du soutien scolaire à des collégiens mais ça va pas me faire tenir tout l'été. J'ai aucune envie de bosser, ça m'angoisse un peu même, mais à ce stade j'ai tellement besoin de thunes que je suis prête à faire abstraction. (Enfin je dis ça maintenant mais je vais moins faire la maligne quand il s'agira de bosser pour de vrai.)

    Concernant mes études, j'ai validé mon année (haut la main) et j'aime toujours autant ce que je fais. L'année prochaine je me spécialise en créa (donc PAO (=graphisme en gros), vidéo et webdesign) c'est que des trucs avec lesquels je suis déjà à l'aise et que j'aime faire donc j'ai assez hâte. Je serais avec mes potes en plus de ça et en effectif réduit par rapport à cette année donc c'est plutôt cool.

     L'année est passée super vite, j'ai du mal à croire qu'on est bientôt en été. J'ai envie d'être plus active que les années précédentes mais je dis ça à chaque fois et je ne le suis jamais au final donc bon.

     C'est assez inutile comme info mais je vais me couper les cheveux en fin de semaine, ma décolo les a bien abîmés, j'ai des tâches violettes sur certaines mèches et les entretenir c'est devenu un calvaire. J'hésite à me redécolorer les racines où à revenir totalement à ma couleur naturelle, c'est un dilemme cornélien bien trop compliqué pour la meuf indécise que je suis. Si vous avez des références de produits cools et pas chers pour décolorer les cheveux (et colorer aussi pendant qu'on y est), je suis preneuse.

    J'espère que votre déconfinement s'est bien passé, que la reprise des cours (pour les concernés) se passe bien et que votre cycle de sommeil est pas trop fucked up. Sur ce, je retourne jouer à Animal Crossing (new leaf parce que je suis trop pauvre pour me procurer une switch).

    la bise,

    wea


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    hey hey hey

    je suis actuellement dans mon lit, les joues inondées de larmes parce que je viens d'écrire l'épilogue d'une de mes fictions (qui se termine bien mais quand même) et je viens pour vous raconter ma vie parce que ça fait longtemps.

    J'ai attaqué mon deuxième semestre il y a un peu près 1 mois et j'ai eu mes partiels fin janvier. Je suis deuxième de ma promo alors je pense qu'on peut dire que j'ai dead ça. Les cours me plaisent toujours: on a fini toute la partie théorique chiante de la communication et là on fait plein de projets super cool. (Actuellement je suis entrain de faire un plan réseaux sociaux fictif pour Fenty Beauty et ça me donne une raison pour regarder des vidéos de la reine Riri en cours.) Pour ce qui n'avaient pas suivi, je suis en école de communication. 

    J'ai un stage de 8 semaines en Avril et j'ai pas encore trouvé (faudrait vraiment que je me bouge un peu plus): mais j'ai un entretien avec la responsable d'une Start-up lundi prochain donc croisons les doigts. En parralèle de mes études j'ai quelques projets pro (non rémunérés parce que je suis trop gentille et que je me fais exploiter, haha un peu marre d'être the idiote of the village). J'ai notemment réalisé l'affiche des championnats de France de Gymnastique Artistique Élite et mettre ça sur son cv ça claque. Elle est imprimée en grand au siège de la convention gymnique et ça me rend super fière. (En soit elle a plein de défauts mais tout le monde à l'air de kiffer donc bon). Je travaille aussi sur un projet secret avec une agence (de com): j'ai pas le droit d'en parler pour l'instant parce que vu la réactivité de l'équipe qui mène le projet, c'est pas sûr qu'il se fasse (sincèrement je bosse avec des retraités qui passent leurs réunions à dire des trucs inutiles en mangeant des chouquettes). En soi ça m'énerve parce que j'aime pas quand les choses avancent pas mais que ça se réalise ou pas ça n'aura pas d'impact sur mon donc bon.

    Bref, j'adore mes études, je me débrouille bien, j'apprends des trucs cool et j'ai des amis vraiment hyper open-minded avec qui je me sens super bien. C'est l'une des premières fois où je peux être autant moins même dans un environnement scolaire sans qu'on me juge. 

    Y'a pas longtemps en cours d'anglais on a eut un débat sur la straight Pride (en gros c'est le même principe et les exacts mêmes codes que la gay Pride mais pour les hétérosexuels) et bien évidemment, comme tout membre de la communauté lgbt qui se respecte, je suis contre. Une fille (que je porte pas dans mon coeur) ne voyait pas le problème et j'ai faillit lui hurler dessus tellement ses arguments étaient offensants. À ma grande surprise, tout le monde m'a défendue (sauf deux autres cruches mais elle ont pas été capables de formuler leur avis alors j'en tiens pas compte). Vraiment mes camarades ont été a-do-ra-bles là dessus et à la sortie y'en a même une qui est venue me demander ce que signifiait la pansexualité. (snif). Bref, tout ça pour dire que ma classe (dans sa majorité) est vraiment cool. Y'a pas longtemps on a fait une soirée (presque) tous ensemble et on s'est bourré la gueule à grands coups de shots enflammés : j'étais déchirée et j'ai craché mes poumons sur i kissed a girl tout en affirmant que je tenais bien l'alcool (mdr bien sûr).

    Dans un autre registre, j'ai rencontré quelqu'un. Enfin, "rencontrer" est un bien grand mot puisqu'elle habite de l'autre côté de la manche. Mon ancien crush (qui est un de mes potes irlandais) s'est avéré être un transphobe qui a tenu des propos horribles sur les maladies mentales et les trans donc je l'ai bloqué et il est revenu me supplier de le pardonner deux semaines après par le biais de ma meilleure amie. Enfin bref, tant pis pour lui, je suis passé à autre chose. Mes amis m'avaient déjà avertie à son propos en me disant qu'il était toxique mais bien sûr, je ne les avaient pas écouté. (on voit où ça m'a mené haha ;-;) 

    (je viens de relire mon bilan de 2019 où je disais qu'il me plaisait trop. mdr, go away petit con)

    La fille en question s'appelle Rachel, elle vit en Angleterre, elle a mon âge et c'est l'être humain le plus adorable que j'ai jamais vu. Elle fait des Tik Tok et c'est comme ça que j'ai fait sa connaissance. Je l'ai dm sur insta et depuis on parle par sms et tout. Elle est vachement occupée par ses études alors du coup on s'envoie des lettres. Oui, des lettres. (Sans me vanter cette merveilleuse initiative vient de moi.) Bref elle me plaît beaucoup et je pense que je dois lui plaire un peu aussi puisqu'elle a parlé de moi à ses amies (moi aussi, tout mon entourage est au courant) et elle a accepté d'être ma Valentine le 14 février (rien que de l'écrire me donne envie d'hurler de joie hggdbdbxsyhwb). 
    Je sais pas trop où ça va me mener mais j'aime bien parler avec elle donc pour l'instant je reste comme ça.

    Le bilan est plutôt positif dans l'ensemble: j'étais très mal à un moment mentalement parlant et j'avais fait tellement d'efforts au préalable depuis la rentrée que j'étais vraiment déçue de moi même parce que j'étais dans cet état. J'ai galèré à m'alimenter pendant une petite dizaine de jours parce que j'étais pas bien psychologiquement parlant mais revenir en cours et retrouver mes amis ça m'a fait du bien. C'est le seul truc négatif notable dans ma vie récemment. 

    Plus le temps passe et plus j'ai envie d'être indépendante. J'ai plusieurs amies qui vivent seules et je me dis que c'est un mode de vie qui me plairait bien. J'ai déjà fait des recherches d'appart' mais pour l'instant partir de chez mes parents reste qu'un projet parce que je gagne pas assez d'argent pour me débrouiller seule et j'ai pas envie de dépendre de ma famille puisqu'ils me payent déjà mes études. Je suis pas non plus super pressée, je m'entends bien avec ma mère et ma soeur (mon père c'est une autre histoire mais la plupart du temps c'est gerable) donc je peux encore rester chez moi. Je pense que dans deux ou trois ans, quand j'aurais trouvé une alternance et que j'aurais assez de sous de côté je commencerais à chercher sérieusement.

    Je poste moins ici, pour être honnête la flemme est trop forte et quasiment toutes les personnes dont je lisais les articles ont un peu déserté. Mon thème me saoule un peu mais avec mes cours je suis un peu lassée du web design et de photoshop donc je laisse comme ça. 

    Et vous, tout va bien dans vos vies ?

    la bise,

    wea'


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