La clé usb pikachu m'avait tourmentée toute la soirée. J'avais tourné en rond dans ma chambre pendant de longues minutes si bien qu'au final j'avais un énorme mal de crâne en plus de mes interrogations sur la morale de mes futures actions

Est-ce que lire ces "mots pour elle" était vraiment une bonne idée ? Le contenu de cette clé ne m'était surement pas destiné mais j'avais un milliard de questions dont la lecture de ces mots seraient surement la réponse. Déjà, quel genre de personne écrivait des textes pour une fille sur une clé usb pikachu ? Pourquoi cette même personne avait entrepris d'écrire ça et surtout pourquoi ça s'était retrouvé dans un carton délaissé au fond d'une salle de classe dans laquelle seuls les gens bizarres comme moi et couples qui veulent se rouler des patins au calme, allaient.

J'avais même hésité, dans mon désespoir, à appeler Naomi pour lui en parler avant de me résigner : ma meilleure amie et son sens aigu de la déontologie m'auraient sûrement passé un savon en sachant ce que je m'apprêtais à faire. J'adorais Naomi mais c'était une chieuse finie, c'était surement pour ça qu'elle arrivait à me supporter : je l'étais aussi.

Oui, j'allais le faire. Au diable la morale et la propriété privée, tout ça me sembla être bien excentrique alors que j'ouvrais la clé usb sur mon ordinateur portable.

Un seul dossier "mots pour elle" sur lequel je cliquai sans hésitation.

C'était à la fois terriblement malsain et affreusement excitant. Je n'étais pas forcément le genre de personne à avoir une vie super palpitante, cette fille random qui sert de figurante dans les films pour ados, le genre vers qui on avait forcément envie d'aller. Et même si j'aimais bien ce statut, être pour une fois au centre de quelque chose me plaisait. Même si c'était au centre de quelque chose qui ne me concernait pas. Surtout si ça ne me concernait pas.

Il y avait une dizaine de documents words avec des noms communs en guise de titres: "peine", "amour", "mirage", "tempête". Si c'était ça les "mots pour elle" alors ça puait la déprime et la niaiserie à plein nez et j'avais hâte de plonger dedans. Alors j'en pris un au hasard, ne me souciant pas vraiment de l'ordre et ouvris "tempête".

"Tu te souviens de la première fois que tu m'as adressé la parole ? Surement pas. C'est pas grave, moi je m'en souviens. Mieux que comme si c'était hier, quand je ferme les yeux je peux revoir les tiens qui me fixent avec ton petit air de fausse fille gentille et ta bouche qui laisse échapper un long soupir super dramatique, comme si t'avais tout le poids du monde sur tes épaules et que ça t'exaspérait. Ça t'exaspérait pas du tout enfaîte, au contraire, t'aimes bien te sentir importante, je le sais. Enfin, là n'est pas le sujet. Ce jour là t'as soupiré comme une drama queen parce que j'avais pris ta place en classe de maths. J'avais pas voulu bouger, même si ton regard aurait pu me tuer sur place, alors tu t'es assise à la table devant moi et avant que la prof n'arrive, tu t'es retournée, t'as planté tes yeux dans les miens et tu m'as dit "la prochaine fois je te pousses de ta chaise". Je savais que t'étais pas vraiment sérieuse et que c'était juste pour me dire que tu te laisserais pas avoir une deuxième fois mais ça m'a fait rire. 

Alors les fois d'après je me suis assis à la même place, juste pour voir ta moue faussement contrariée et tes yeux océan qui me détaillent de la tête aux pieds. Dieu que j'aime tes yeux. Ou que j'aimais. Je ne sais pas si je suis encore censé parler au présent étant donné que tu as décrété que nous deux c'est du passé. Et puis merde, de toute façon j'aime toujours autant tes yeux tout comme je t'aime toujours autant.

T'es arrivée dans ma vie comme une tempête, d'un coup, d'un seul et t'as tout chamboulé sur ton passage. Et moi j'étais tellement bien, happé par l'ouragan qui portait ton nom, que quand tout s'est calmé, je me suis retrouvé seul au milieu du chaos que t'avais crée. Et j'ai eu mal. J'ai toujours mal. T'as laissé une plaie béante derrière toi et j'essaye de passer à autre chose mais vouloir oublier au fond c'est y penser tout le temps alors j'y arrive pas. 

Putain de cours de maths. Putain de tempête.

Sincèrement perdu,

XXX"

Les premiers mots qui me virent à l'esprit alors que je fermais le document furent "putain de merde", très profonds comparés à la violente déclaration magnifiquement désespérée que je venais de lire. Je me sentais coupable mais chanceuse et ces deux sentiments provoquaient en moi un curieux mélange. C'était une sorte de doux acide dans lequel je m'étais plongée sans hésitation.

Personne n'avait jamais écrit ce genre de choses pour moi. Personne ne m'avait jamais à quel point il aimait mes yeux. Personne ne m'avait jamais comparée à une tempête. Point positif de mon manque de déclarations, personne ne m'avait jamais largué. Et si mon statut d'éternelle célibataire me convenait parfaitement jusqu'à maintenant, j'étais forcée de constater que ce genre de mots ne m'aurait pas déplu. 

La fille qui était la destinataire de cette clé usb pikachu était décidément chanceuse.

D'ailleurs est-ce qu'elle avait lu son contenu ? Ou est-ce que le petit objet s'était perdu avant même d'avoir atteint sa destination ? Si oui alors c'était vraiment dommage, si j'avais été elle, je serais retombée dans les bras de celui qui m'avait écrit.

En parlant de ça, qui était-il ? Le mystérieux poète qui à foutu son cœur brisé sur une clé usb de gamin. La seule chose dont j'étais sûre c'est qu'il étudiait ou qu'il avait étudié au même lycée que moi. Problème, on devait être environ 600 à côtoyer le même établissement scolaire. Et sur les 600, je parlais à presque personne. 

Mais quelle merde. Je me torturais l'esprit pour des mots qui n'étaient pas pour moi, il fallait que je me sente moins concernée si je voulais lire la suite. Là tout de suite je n'étais de toute façon pas émotionnellement prête pour un nouveau mot, je devais attendre un ou deux jours.

Il était environ 22 heures, mon père travaillait de nuit et ma mère ainsi que mon frère dormaient surement déjà. Il était trop tôt pour que je me couche moi aussi, j'aimais bien la nuit: c'était calme et apaisant. J'avais besoin de sortir, de marcher, courir, faire du vélo ou n'importe quoi mais je devais quitter cette pièce. Alors je le fis, attrapant une grosse veste, un bonnet et mes écouteurs et m'extirpai discrètement de chez moi en passant par la fenêtre : heureusement que ma chambre était au rez de chaussé car j'avais le vertige et je n'étais pas le genre de fille intrépide qui sautent des fenêtres et atterrissent miraculeusement en un seul morceau. 

Mon quartier était essentiellement composé de résidences de vieux, comme si les anciens étaient une espèce à part qu'on devait réunir et parquer ensemble. Au lieu de trouver ça carrément déprimant, j'adorais ça : j'aimais bien les personnes âgées. Pour leur façon de parler, leurs histoires souvent incomplètes, les gâteaux qu'ils t'offrent quand tu viens leur rendre visite, leurs grands sourire édentés, les marques du temps sur leur visages, leurs petites habitudes, leur façon de relativiser et tout ce qui fait qu'un vieux est vieux. J'aurais aimé ce soir là, sonner à la porte de l'un d'entre eux pour leur raconter ma trouvaille mais les vieux dormaient plus que les ados alors ce n'était pas la peine.

Au lieu de ça j'ai marché les mains dans les poches, les écouteurs dans les oreilles mais sans musique en émanant, juste le bruit de mes pas sur les feuilles mortes. Au rond point au bout de mon quartier, je me suis arrêtée, posant mes fesses sur l'herbe humide au centre de l'infrastructure : c'était désert. J'ai réfléchis à tout et n'importe quoi, la situation économique du Vietnam (même si je n'y connaissais rien, je savais à peine où ça se situait), la recette du poulet frit de KFC, le fait que les filles jolies ne savent en général pas vraiment qu'elles le son, à quel point j'étais dans la merde pour mon prochain devoir d'histoire et à cette putain de clé usb pikachu. Au final mes réflexions n'étaient pas constructives alors je suis rentrée chez moi, agacée.

Et je me suis endormie, mon cerveau fatigué en ébullition alors que j'étais frigorifiée.

 

— Bon sang Taylor, tu le fais exprès ou quoi ?

— Mais non, j'te jure !

Je levai les mains en l'air, comme si ça pouvait suffire à prouver ma bonne fois : même avec toute ma volonté, je n'étais absolument pas manuelle et malgré ça j'avais choisi "architecture" comme option facultative.

L'architecture et la construction de maquettes ne m'intéressaient absolument pas, cette heure et demie tous les jeudis soirs était enfaîte une excuse pour avoir un cours commun avec Naomi, la personne qui me servait de meilleure amie dans ma vie banale de lycéenne dans ma ville encore plus banale d'Arizona. Construire des maquettes était aussi utile à ma vie que l'algèbre ou le mot concupiscence mais c'était amusant, même si j'étais vraiment nulle et je que manquais de faire tomber nos constructions à chaque fois que je m'approchais trop près de la table.

— Tu sais quoi, ne touches plus à rien et fais comme si t'étais très occupée, je vais finir toute seule.

Sa proposition m'arracha une grimace et un sentiment d'inutilité profond : un travail de groupe était censé être quelque chose qu'on fait à plusieurs mais elle avait surement raison, c'était mieux pour nous deux et pour notre future note.

Alors, l'air de rien, je m'écartai de notre pentagone miniature et parti à la découverte du fond de l'atelier dans lequel les options manuelles avaient lieu.

Il y avait des machines en tout genre, des outils aux noms compliqués, des travaux d'anciens élèves plus ou moins réussi, des pièces d'ordinateurs en vrac, des vis étalées un peu de partout sur le sol grisâtre et les tables en bois abîmées.

Et puis tout au fond de la pièce, un vieux carton un peu déchiré sur les bords. Sur un des côtés avait été écrit "OBJETS TROUVES" au marqueur rouge.

J'adorais ce genre de boîtes, ça faisait un peu coffre au trésor et malgré l'apparence miteuse de celle-ci, ma curiosité me poussait quand même à me pencher pour voir les merveilles qu'elle contenait.

Au final rien de bien extraordinaire : une écharpe, un exemplaire d'un manuel de chinois, une veste en jean jolie mais surement trop petite pour moi, trois règles en plastique, un sac en tissu, une boucle d'oreille qui avait perdu sa jumelle et une clé usb pikachu.

La vue de cette dernière me fit doucement sourire et ma main attrapa d'elle même le petit objet. Jaune et à l'effigie du célèbre pokemon, c'était quelque chose de terriblement enfantin mais j'aimais ça. En le retournant entre mes doigts pour l'examiner, un bout de post-it collé au dos attira mon attention: l'écriture était penchée et un peu bâclée mais trois mots y étaient clairement lisibles : "mots pour elle".

C'est cette petite inscription sur ce petit post-it qui me poussa à mettre la clé usb dans ma poche, trop envieuse de savoir quels étaient les mots qui avaient mérités de se retrouver aux objets trouvés.

hey c:

J'ai le bonheur de vous annoncer que je suis malaaadeuh, complètement malaaaadeuh. Actuellement je suis épuisée, je ressemble à rien et en plus j'ai extrêmement mal au ventre: bref ma vie n'est que joie et bonheur.

Je suis pas allée en cours aujourd'hui ce qui m'a permis de faire ma création pour le concours de princess alia. J'ai choisi ce render (à la base j'en avais choisi un autre mais le rendu était trop moche) ce qui m'a permis de faire un truc tout fleuri (pas comme mon estomac en ce moment) et tout mignon (pas comme moi en ce moment).

J'ai fait au moins 3 crises de nerfs parce que je galérais trop avec ma typo et mon texte (j'en suis toujours pas 100% satisfaite mais malheureusement photofiltre refusait catégoriquement que je fasse ce que je voulais faire... Photoshop, tu me manques.)

(je vous conseille de l'ouvrir dans un nouvel onglet, ça rend mieux sur un fond sombre)

J'ai fait une deuxième version, plus lumineuse, mais perso je l'aime pas trop : www

Avec il fallait faire un avatar, et là pareil j'arrivais pas à me décider donc j'en ai fait beaucoup (trop).

  

(je suis vraiment nulle pour tout ce qui est icon/avatars par contre)

concernant le texte de la création :

"so plant your own gardens instead of waiting for someone to bring you flowers"

C'est une de mes citations préférées (que j'ai raccourcie un petit peu sinon c'était trop long) et en français ça donne :

"alors plantes tes propres jardins au lieu d'attendre que quelqu'un t'offres des fleurs" (mes traductions sont toujours aussi nulles) : j'adore cette phrase parce qu'en gros elle veut dire qu'il faut pas attendre tout des autres et qu'on peut être bien en étant seul avec soi même, en tout cas moi c'est comme ça que je l’interprète. Fin de la minute citation gnangnan.

Bref, c'est tout pour moi.

la bise (pas trop quand même, je pense que vous tenez pas à choper la crève)

Wea

 

 

L’année dernière en cours de SVT on a abordé le thème « nourrir l’humanité ». Entre nous c’était pas vraiment passionnant et ça ne m’a pas servi pour le bac mais j’ai appris des choses. Notamment grâce à ma prof qui insistait beaucoup sur le fait que « tuer des animaux pour les manger c’est barbare » : bref on a très vite compris qu’elle était végétarienne (voire vegan, on savait pas trop) et qu’elle condamnait le fait que l’homme soit carnivore. Malheureusement cette femme avait des arguments violents et un peu faibles du style « si vos parents vous aiment ils devraient arrêter de vous faire manger de la viande » : bref elle ne servait pas vraiment la cause. Quelques mois plus tard, dans le cadre de mon cours d’anglais on a abordé le thème de l’environnement. (On a notamment fait une compréhension orale d’un documentaire avec Leonardo DiCaprio, autant vous dire qu’au début j’étais plus concentrée sur l’image que sur son discours…)

Malgré la grande distraction que représentait Leo c’est là que j’ai pris connaissances de réels arguments pour le végétarisme et surtout contre la consommation de bœuf.

 

i. l'aspect environnemental 

Aux Etats Unis, 47% de la terre sert à l’agriculture dont 70% pour la production de nourriture pour le bétail (bétail : désigne l'ensemble des animaux élevés pour la production agricole, lapins et volailles exceptés.) J’ai fait des petits calculs (mon cerveau à surchauffé, ça fait un an et demi que j’ai pas fait de maths) et j’en suis arrivée au résultat suivant : Sur les 9, 834 millions de km² de la superficie des USA, 3,235 millions sont réservés à la production de nourriture pour le bétail, c'est énorme, quasiment la superficie de l’inde. La production de fruits et légumes quant à elle, ne représente qu'1% de ces 47%.

o ù   e s t   l e   p r o b l è m e ?

• Déjà la consommation de bœuf représente 10/12 % de la consommation énergétique aux états unis : en effet pour arriver au produit fini consommable (celui qu’on mange) : ça demande de l’électricité pour faire fonctionner des machines, de l’essence pour les véhicules qui récoltent la nourriture, de l’eau ect… 225 grammes de bœuf en terme d’énergie produite en amont ça représente 24h (non-stop) d’utilisation d’une climatisation.
• Ensuite les vaches, lesquelles mangent et mâchent, produisent du méthane. Une molécule de méthane ça correspond à 26 molécules de Co2. Bref, ça détruit la couche d’ozone, ça renforce l’effet de serre et par conséquent le réchauffement climatique.

 

f a c e    à   ç a , q u ’ e s t - c e   q u ’ o n   p e u t   v r a i m e n t   f a i r e  ?

• Réduire sa consommation de viande, voire arrêter d’en manger.
• Si vraiment c’est trop encré dans nos habitudes on peut privilégier d'autres viandes comme le poulet :

En effet (lorsqu’il est élevé dans des conditions acceptables, c’est-à-dire en plein air et pas en batterie), une poule/un poulet requiert seulement 20% de l’espace dont un bœuf à besoin. Ça se traduit aussi en impact énergétique : un poulet c’est beaucoup plus petit qu’un bœuf donc forcément ça demande moins d’eau, de nourriture, d’électricité, d’essence etc…

Personnellement c’est à partir de là que j’ai commencé à réduire ma consommation de bœuf : je suis passée aux steaks végétal (ça n’a de « steak » que le nom mais je trouve ça bon). Ça a eu un effet plutôt positif sur ma santé, j’avais moins de mal à digérer après avoir mangé.

A cette époque je prenais donc surtout en compte l’impact environnemental même si j’avais déjà en tête l’aspect moral.

 

ii. l ' a s p e c t   m o r a l

Cependant il y a environ deux mois en philosophie on a abordé la question « est-ce que manger des animaux est moral ? » et le prof nous a passé une vidéo de l’association L214 (qui lutte contre la maltraitance animale etc…) qui montrait des images des techniques abattage dans l'abattoir d’Ales. Avant que je vous mette le lien de la vidéo, je tenais à vous prévenir que c’est assez choquant et que si vous êtes sensible il ne vaut mieux pas la regarder. Personnellement j’avais les larmes aux yeux rien qu’en entendant les cris des animaux mais écoutez au moins les commentaires de la personne qui parle. 

abattoir made in France - Ales

On a ensuite traité la question de manière purement philosophique mais de toute façon après avoir vu la vidéo mon avis était définitivement tranché sur la question: tuer des animaux de cette manière, c'est à dire sans aucun respect, c'est de la cruauté. Ce sont des êtres vivants, ils ressentent la douleur et c'est horrible de leur faire subir ça, que ce soit pour les manger ou pas. C'est le même problème pour les conditions d’élevage: vous trouvez ça normal qu'un animal passe toute sa vie enfermé sans jamais voir la lumière du jour, entassé parmi d'autres dans des cages minuscules ? Moi non. 

m a   r e a c t i o n

C'est pour ça que j'ai encore réduit ma consommation de viande : en moyenne j'en mange une à deux fois par semaine et j'essaye d'en acheter chez des bouchers qui respectent les animaux: certes c'est un peu plus cher mais c'est meilleur et en plus, étant donné que j'en mange moins, c'est pas gênant. Pareil pour les œufs et le fromage, je regarde en priorité les conditions d’élevage. 

J'ai pas encore sauté le pas du 100% végétarien parce qu'étant donné que je vis avec mes parents et que je ne suis pas autonome niveau bouffe (je ne suis pas très bonne en cuisine uwu) : j'ai pas envie d'imposer mon régime alimentaire à ma mère parce que ça la forcerait à faire des plats distincts et elle en fait déjà assez. Du coup j'ai commencé à remplacer la viande par du poisson (thon, saumon, sardines etc...) et c'est pas gênant du tout. Peut être que quand je vivrais dans mon propre appart je deviendrais vraiment végétarienne mais pour l'instant mon régime alimentaire me convient comme ça. 

J'ai quand même la chance d'avoir une famille qui se préoccupe des animaux, du côté de mon père mes grands parents vivent dans la ferme familiale donc dès petite j'ai grandi dans le milieu. C'est d'ailleurs surement la raison pour laquelle le sujet de la maltraitance animale me touche autant : quand t'as passé ton enfance au milieu de lapins, de vaches et d'ânes qui passent leurs journées dans des prés, forcément voir qu'à l'autre bout de pays les mêmes animaux sont élevés et tués dans des conditions déplorables ça fait réfléchir. 

Si le sujet vous intéresse je vous laisse avec quelques liens de vidéos et d'articles qui m'ont documentés et permis de me faire mon avis sur la question:

 before the flood (impact of cattle industry)
élevage des poules en cage (ciwf)
ciwf.fr
types de vegetarisme
astuces pour diminuer sa consommation de viande

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J'espère que cet article vous aura plu et surtout sensibilisé au végétarisme (ou en tout cas au fait de réduire sa consommation de viande) parce que c'est le but premier. Ce post est dans la ligné de celui-ci et même ci ça me prend beaucoup plus de temps à faire qu'un article moins "sérieux" j'aime beaucoup les écrire parce que c'est des sujets de société qui me touchent et que j'ai envie de partager. Je pense en refaire d'autres prochainement lorsque que j'aurais trouvé d'autres idées de sujets.

la bise,

Wea.

 

hey c:

Je reviens aujourd'hui avec la suite de cet article qui, malgré la piètre qualité de ce que je fais, avait plutôt plu. Cet fois ci je ne me suis pas contentée que d'un seul carnet et j'ai aussi inclus des dessins et des aquarelles que j'ai fais sur des feuilles à part. Encore une fois, excusez la qualité pas terrible des photos ainsi que les éventuelles traces de doigts crades un peu partout.

 

 

i. "lifestyle"

C'est un collage de dessins, de photos et de vieux ticket de caisse abîmé que j'ai fais début décembre. Les photos viennent d'une brochure pour une école d'art qui, même si je ne suis plus du tout intéressée, continue de m'envoyer des trucs. 

Une de mes amies l'a vu et m'a dit qu'elle trouvait le résultat "apaisant".
Ouais, pourquoi pas. 

 

 

ii. "ocean"

C'est une aquarelle que j'ai fais sur un bout de carton un soir alors que je me faisais chier. Au départ je voulais dessiner une sirène qui nage vers la surface mais je ne sais pas vraiment dessiner les corps en mouvement donc j'ai abandonné et j'ai fait juste le fond de l'océan. J'étais assez fière du résultat et je voulais le coller dans un carnet sauf que ça ne rentrait pas et que je ne pouvais pas le plier. Du coup j'ai découpé et j'ai collé en espaçant un peu et au final ça rend bien.

 

 

 

iii. "(nouvelle) couverture"

La précédente était moche, sale et abîmée donc j'en ai refait une autre sur une feuille de brouillon (bleue pastel) pendant un devoir d'allemand (j'avais fini avant). J'adore ce style d'illustration minimaliste et je trouve que, pour quelqu'un qui d'habitude galère vraiment à dessiner les mains, elles sont particulièrement réussies ici. Pour éviter d'abîmer le dessin, je l'ai "plastifié" avec une pochette plastique que j'ai découpée (on fait avec les moyens du bord hein), ce qui explique les reflets de la photo.

 

 

iv. "superhero"

Pendant un certain temps j'adorais dessiner les gens de dos (et à poil, tant qu'on y est c'est plus marrant). Ce dessin vient de mon second carnet qui est mon "bullet journal" (qui n'est, en passant, pas du tout à jour). Les paroles le long du corps de la fille sont celles de la chanson "superhero" de Lauv que j'écoutais en dessinant. 

 

 

 

 

 v. "punch you with my lips"

J'ai fait ça alors que j'avais de l'alcool dans le sang, c'est surement pour ça que c'est aussi élaboré. La main du personnage orange est vraiment horrible mais vu que le style est vraiment simpliste, ça passe je trouve. Honnêtement je ne sais pas ce que j'ai voulu faire avec les rectangles (qui ne sont vraiment pas centrés) mais le résultat final me convient donc bon.
(On est d'accord que le fond avec les petites spirales est super cool ? Je le trouve vraiment super cool perso)

 

vi. "valentine"

Alors oui, c'est carrément des gens qui baisent. (je suis peut être un peu trop directe, non ?). Personnellement je n'ai strictement aucun problème avec tout ce qui tourne autour du sexe et du corps/de la nudité en général, surtout dans un but artistique. (ça fait vraiment discours cliché de la meuf en L qui pose à poil sur instagram (je ne pose pas à poil sur insta hein)). J'adore cette page là parce que je trouve le dessin osé mais pas du tout vulgaire (puisqu'on ne voit rien, l'acte est juste vraiment sous entendu) et parce que le texte autour c'est les paroles de la chanson "valentine" des 5SOS que j'adore (elle est senssouelle ( ͡° ͜ʖ ͡°))  On peut voir encore une fois que j'ai beaucoup de mal avec les mains.

 

vii. "grow"

J'aime énormément tout ce qui est plantes vertes/feuilles, du coup j'ai voulu en mettre dans mon carnet. Ce sont des feuilles de mandarines qui traînaient sur mon bureau depuis 2 jours et que, pour une raison inconnue, je ne voulais pas jeter. Pour les coller j'ai pris un pansement parce que je trouvais le tout un peu métaphorique; les feuilles sont vivantes à la base et quand j'étais petite j'étais persuadée que les plantes avaient physiquement mal lorsqu'on les cueillait, au même titre qu'un humain qui tomberait par exemple. Du coup le pansement soigne la plante en quelque sorte. 
Enfin c'est surtout parce que je n'avais plus de scotch.

 

 

viii. "musée"

Il y'a encore de la nudité mais ça reste super minimaliste et vachement soft. L'idée du dessin et la citation ne viennent pas de moi mais de Rupi Kaur, j'ai juste recopié la silouette, ajouté la couleur et re-disposé le texte. ("ton corps est un musée de catastrophes naturelles, peux tu saisir combien c'est renversant"). En gros c'est, comme tout les poèmes de Rupi Kaur, une ode à l'acceptation de son corps et ça me plaisait.
Et puis toutes les occasions sont bonnes pour dessiner des gens nus.

 

 

 

 ix. "metro"

C'est une aquarelle que j'ai faite à partir d'une photo qui était dans "life on instagram 2017" qui est un bouquin super joli et inspirant qui regroupe les meilleures photos d'ig. La photo représente un homme dans le métro new-yorkais qui tient un bouquet de roses dans ses mains. J'étais vraiment super fière de moi lorsque je l'ai finie et du coup je l'ai accrochée sur mon mur.

 

 

x. "couverture"

C'est la couverture de mon autre carnet. L'image de base vient de we heart it, j'ai piqué l'idée, l'ai dessinée, découpée et collée. J'ai pas vraiment de mérite sur celle-ci à part que mon rond est parfait. (le retour de la technique du pot de cornichons)

 

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 J'espère que l'article vous aura plu étant donné le temps que j'ai mis pour recadrer les photos et les mettre dans le bon sens. Si cette série de posts vous plaît toujours autant, je pense faire une partie trois étant donné que j'ai encore énormément de dessins, peintures et trucs un peu artistiques que je n'ai pas encore montré.

la bise;

wea