• hello c:

     J'ai passé mon bac de sport (3x500) hier dans le froid et sous la neige et je suis actuellement dans mon lit, avec un rhume et de la fièvre, tout ça pour avoir une note qui ne sera pas extraordinaire. En plus j'ai la voix enrouée depuis samedi parce que j'ai hurlé comme une hystérique au concert d'Orelsan (qui était génial btw) donc quand je parle on dirait que j'ai les cordes vocales de Françoise, 56 ans, fumeuse depuis ses douze ans. Ou sinon on dirait que j'ai ma voix du matin toute la journée (mes potes m'ont rassuré en me disant que c'était attirant, puis je leur ai éternué dessus et ça a rompu tout le mythe askip).

     Il faut bien que ma maladie serve à quelque chose, je reviens donc avec mes favoris du mois de novembre: il y'a beaucoup de musique cette fois-ci parce que je n'arrivais pas à faire des choix. (cette phrase résume toute mon existence c'est fou)

     

    MUSIQUE:

      

    —mes grands parents, Orelsan:

    C'est l'un des titres qu'Orel à sorti avec l'épilogue de "la fête est finie". J'avais adoré l'album et la suite est tellement bien. Ce morceau là est super touchant, il parle de ses grands-parents et du décalage générationnel. Y'a toujours un peu de vulgarité (on change pas une équipe qui gagne) mais c'est quand même super joli. 
    "mon grand père a plein d'phrases philosophiques qu'il répète souvent, du genre "rien n'est illégal si personne n'est au courant" "mes grands-mères sont magnifiques sur les photos en noir et blanc, autour desquelles y'a plein d'objets inutiles, fascinants."

    —adieu les filles, Orelsan:

    C'est en quelque sorte la suite de "bonne meuf" et cette chanson me met vraiment dans un bon mood, elle me fait rire et le rythme est super entraînant. Ma soeur la trouve un peu sexiste, c'est pas tout à fait faux, mais elle est si bien. 
    "arrêtez d'être bonnes, parce que j'arrêterais jamais d'être un homme, instagram c'est devenu Babylone, arrêtez d'avoir des numéros d'téléphone."

    —discipline, Orelsan:

    Il l'a interprété en live samedi pour la première fois et ça a mis une ambiance de fou. Ça me fait penser à une ambiance d'armée mais en positif. Les punchlines sont plus ou moins intelligentes mais me font rire quand même et on reconnait bien son style, ça aurait pu être un morceau des Casseurs Flowters
     "Un ancien fan m'a dit 't'es trop commercial', j'ai dit 'j'sais pas c'que ça veut dire trop commercial', il a dit 'quand tout l'monde aime bien c'est trop commercial', j'ai dit 'tu fais quoi dans la vie' il a dit 'j'suis commercial". "J'vais démonter ta pétasse elle va rentrer dans un kinder, c'est méchant, rentrer dans un kinder, ça veut rien dire, ça s'ra l'nom du single."

      

    —épilogue, Orelsan:

    J'ai rien à dire à part que cette chanson me touche énormément, le texte est tellement juste et me fait penser à "notes pour trop tard" parce qu'elle est vraiment nostalgique. Et puis il parle de sa copine, c'est vraiment beau
    "Parfois, les chemins s'séparent mais les erreurs se réparent et la ligne d'arrivée est souvent la ligne de départ" "J'pensais jamais m'investir jusqu'à c'que j'rencontre une fille en soirée, que j'voulais revoir le jour d'après et l'jour d'après, et tous les jours d'après".

    —ta reine, Angèle:

    J'aime beaucoup Angèle, j'ai commencé à accrocher quand elle a sorti "la thune" et je me suis précipitée pour écouter son album. Comme beaucoup de monde, j'adore "ta reine", la musique est tellement douce mais surtout les paroles sont tellement jolies et forcément ça me parle. Les chansons sur l'homosexualité comme celle-ci sont vachement rares et pas vraiment parlantes par rapport à celle-ci.
    "Moi je crois aux histoires auxquelles les autres ne croient pas encore, et tu voudrais qu'elle soit ta reine ce soir, même si deux reines c'est pas trop accepté, toi les rois tu t'en fous c'est pas c'qui t'plait".

    —killer queen (reprise), 5 seconds of summer:

    A l'occasion du film bohemian rhapsody, le biopic sur freddy mercury et queen, (il faut que j'aille le voir), certains groupes/artistes, ont repris des chansons du groupe. Les 5sos ont donc fait un cover de "Killer Queen", et les fans de Queen sont d'accord pour dire que c'est l'un des meilleurs covers. La mélodie à été retravaillée et ils ont bossé comme des dingues sur les harmonies ce qui donne un résultat grandiose, c'est différent de l'original mais ça reste quand même dans l'esprit de Queen et ça c'est cool.
    "Let them eat cake, she says, just like Marie Antoinette. A built-in remedy for Kruschev and Kennedy, at anytime an invitation you can't decline"

     

    FILMS / SERIES:

         

    —Sierra Burgess is a loser:

    J'aimerais qu'on s'arrête trente secondes pour parler de ce film. Il est mille fois mieux que votre "The kissing booth" là. Ce film raconte l'histoire d'une adolescente complexée malgré elle par son apparence différente des autres filles de son âge qui va commencer à parler par sms avec un BG drôle et poète qui pense parler avec quelqu'un d'autre. Ca fait vachement histoire clichée de Wattpad mais ça ne l'est pas, l'héroïne est vraiment atypique et a une beauté différente. J'ai adoré ce film parce qu'il prône la tolérance, la beauté intérieure et parle réellement de complexes. J'ai chialé comme une merde plusieurs fois et la soundtrack est magnifique. 

    —The greatest showman: 

    Il est sorti il y'a déjà quelques temps mais je l'ai regardé que très récemment et j'ai adoré. L'histoire est originale et parle également de différence, de tolérance et de persévérance. Les acteurs sont justes géniaux, il y'a des prise de vues et des scènes visuellement su-bli-mes et la soundtrack, mon dieu, la soundtrack. Toutes les chansons sont biens, il y'a une variété de style et les acteurs sont vraiment bons en chant aussi. La musique m'a fait chialé plusieurs fois (parce que c'était beau) et j'ai eu des frissons. Ça faisait un bout de temps qu'un film m'avait pas procuré autant d'émotions d'un coup.

     

    AUTRES:

        

    —bonnets:

    Bon bah j'adore les bonnets. Ça m'arrive même d'en porter en été, c'est confortable, c'est pratique quand t'as les cheveux gras et c'est joli, ça fait skater trop badass. J'ai qu'un bonnet que je porte vraiment, c'est même pas le mien en plus, c'est à mon père et il m'engueule quand je lui pique. Il faut que j'en m'en achète plus. Dont un orange, parce que c'est beau le orange. 

    —ukulele

    Oui, je réutilise mes images, j'avais la flemme de trouver autre chose. J'ai donc finalement, après un an et demi, eu un ukulele. Je sais jouer trois quatre morceaux mais c'est vraiment pas terrible, pourtant j'aime bien ça, c'est relaxant. Au départ ça me niquait les doigts et ma soeur me disait de fermer ma gueule mais j'ai persévéré et... ma sœur me dit toujours de fermer ma gueule mais j'ai plus mal aux doigts.


    J'espère que ça vous aura plu, j'ai encore plus mal à la tête que quand j'ai commencé à écrire cet article mais bon. J'ai rien d'autre à dire, je vais aller me coucher, j'ai besoin de rattraper 3 nuits de sommeil.

    La bise,

    Wea. 


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  •  

    hey c:

     

    De retour pour vous parler un peu de moi et de ma vie qui craint. Il s'est passé énormément de choses ces derniers temps, il y'a des choses dont j'ai pas parlé dans mes précédents articles diary mais qui font écho à des choses qui se passent actuellement et j'ai besoin de vider mon sac. Prenez du thé, vous n'êtes pas prêts.

     

    Dans mon dernier post je vous parlait de mes déboires amoureux avec Hadès. Cette histoire a une suite digne de gossip girl, ça m'exaspère. Je pensais en avoir fini avec ce crevard, on était pas dans le même établissement alors on avait peu de chance de se recroiser un jour. Et puis nos deux lycées ont eu la merveilleuse idée de fusionner et de mettre sa classe juste à côté de la mienne, au même étage, dans le même bâtiment. Surtout que sur toutes les classes de l'autre lycée, il y a que la sienne qui a changé de locaux, mes potes sont toujours de l'autre côté de la rue. 

    Au départ je pensais que ça n'allait pas m'affecter, je me contentais de retenir mes pulsions meurtrières quand je devais passer devant lui et de marmonner une insulte par-ci par-là en sachant très bien qu'il savait que ça lui était destiné. Ça aurait pu s'arrêter là, ma haine viscérale envers ce trou du cul s’apaisait au fil du temps, j'ai même un jour fait l'effort de faire la bise à son meilleur ami (c'est énorme pour moi) mais non. Il a fallut qu'un beau jour, alors que je discutais avec une de mes amies (qui était au courant de l'affaire et qui me soutenais), un gars vienne me demander "C'est vrai que t'as faillis sortir avec Hadès mais que tu lui a foutu un râteau ?"
    ...
    Pardon ? 

    J'ai eu un petit rire nerveux, le genre qui dit "j'espère que c'est une blague parce que là je vais niquer des mères" et répond que, non, ça ne s'était absolument pas passé comme ça. Le petit messager retourne voir Hadès et revient aussitôt en nous expliquant que le pote d'Hadès avait dit "oh, c'est pas la fille avec qui t'as faillis sortir mais qui t'as mis un vent" (déjà ça c'était faux) et le concerné avait répondu "non, il s'est jamais rien passé".
    ...
    Pardon ?

    J'avais envie de lui cracher à la figure mais j'ai rien fait parce que selon moi, c'était entre Hadès et sa conscience pourrie. Et puis environ une ou deux semaines plus tard, je reparle avec la même amie, dans la rue, et elle me dit qu'elle a discuté avec Mr-le-connard-dans-le-déni et que ce dernier estimait que j'étais je cite, "complètement jalouse qu'il ai une copine et obsédée alors qu'il ne s'était jamais rien passé". C'est complètement faux, lui et sa copine (que je respecte tout à fait) sont très mignons ensemble et je leur souhaite, vraiment, que ça dure et ce qui m’obsède c'est le fait qu'il affirme haut et fort qu'il ne s'est jamais rien passé. Certes il ne s'est physiquement rien passé, mais y'a quand même des mots qui ont étés pensés, écrits, voire prononcés. J'espère vraiment pour lui qu'il n'est pas misérable au point de ne pas penser ce qu'il dit/écrit. Donc si, il y'a eu quelque chose. 

    En même temps j'ai envie de lui parler mais je sais d’expérience que de ressortir des vieux trucs et des on-m'a-dit c'est rarement bon et ça apporte plus de problèmes qu'autre chose. Je pense que je vais commencer par en parler à un ami qu'on a en commun pour avoir son avis et après j'aviserais. Fin du chapitre "Hadès" pour l'instant.


    Maintenant je vais ouvrir un nouveau chapitre de mes déboires amoureux. Il y'a une fille avec qui je suis amie que j'apprécie énormément, elle est jolie, gentille, drôle, intelligente, elle sent bon, elle aime la poésie et sa langue maternelle c'est l'anglais et quand elle le parle c'est genre, magnifique. Vraiment j’exagère pas, tout le monde dit ça d'elle, c'est genre la fille trop mims avec qui tout le monde veut être ami parce qu'elle est formidable. On va l'appeler "Ella" parce que c'est grave un nom de art hoe et que c'est une art hoe. Il y'a quelques jours, Ella m'a annoncé qu'elle avait un copain. J'ai souris et je lui ai dit que c'était super. Alors que c'était pas super du tout. Je me suis sentie tellement mal sur le coup mais j'ai continué à sourire parce que j'étais heureuse pour elle. Mais pas pour moi. J'avais l'impression de mettre prise une gifle et même si sur le coup je refusais de me l'avouer, ça s'est écrit en gros dans ma tête "t'es jalouse". Parce que j'apprécie beaucoup Ella, un peu trop pour qu'on puisse toujours appeler ça de l'amitié. Peut être que je me fais des idées, peut être que je l'idéalise complètement mais elle me plaît et j'adore être avec elle, je suis limite un peu possessive. Ça m'embête de mettre un mot sur ça parce que si ça se trouve je me trompe totalement, mon cerveau est un énorme bordel.

    J'étais vraiment perturbée quand je m'en suis rendue compte donc j'en ai parlé à une amie, Gio. Gio est italienne, elle vit vers Milan, on s'est rencontrées pendant mon voyage en Irlande, on partageait une chambre. C'est vraiment une personne géniale, elle aime les mêmes choses que moi, elle est super ouverte d'esprit et surtout elle est bisexuelle alors je me suis naturellement tournée vers elle pour lui parlé de ma situation. Et au détour de notre conversation, elle m'envoie une suite de messages:

    "ok, i'm gonna be honnest with u" ok, je vais être honnête avec toi
    "last summer i had a big crush on you" l'été dernier j'avais un énorme crush sur toi (donc quand on était en Irlande)

    Boom.

    Au départ je pensais qu'elle plaisantait. J'ai pas vraiment confiance en moi alors j'ai toujours l'impression qu'on va me dire "non j'déconne" (c'est jamais arrivé mais c'est ma hantise). Mais non. 

    J'ai horreur de ce genre de déclarations, les "je t'aime" ou les "tu me plaît", que ce soit filles ou garçons, je sais jamais comment réagir.c'était moins délicat parce qu'elle parlait au passé et qu'elle m'avait dit avant qu'elle avait des vues sur quelqu'un d'autre; donc je lui ai répondu que j'étais vraiment flattée parce qu'elle est vraiment une personne géniale. 

    Et puis c'est devenu un peu bizarre, les messages qui ont suivi étaient du genre "tu me manques", "j'aimerais tellement te revoir", "y'a un tas de trucs que j'ai envie qu'on fasse ensemble" (y'a rien de sexuel là dedans hein) et pour le coup, la frontière entre l'amical et le "un peu plus" était super floue à mes yeux après sa révélation. Et puis Gio c'est pas le genre à afficher le fait qu'elle a un crush sur quelqu'un en story, elle est plus réservée. Sauf que depuis notre conversation elle s'est mise à le faire, elle postait des tweets "amicaux/un peu plus on sait pas trop". C'est possible que je me fasse complètement des films, c'est même très probable, mais j'y comprends vraiment plus rien.

    Donc, vu que je n'y comprenais rien, je suis allée voir un autre de mes amis. (C'est un cercle sans fin, sorry bout that). On va l'appeler Staline (parce qu'il est genre obsédé par cet homme). Je le connais depuis mes huit ans, c'est un ami d'enfance que j'adore, il est hyper ouvert d'esprit et je peux vraiment lui parler de choses dont je parlerais pas à tout le monde. Je lui explique rapidement la situation avec Gio et surtout avec Ella et il me répond:

    "laisses tomber ça vaut mieux"
    "tu vas te faire du mal pour rien"
    "crois moi, je sais trop bien ce que ça fait"

    J'ai mis quelques minutes à tilter. Puis, je me suis giflée mentalement pour être aussi stupide. Staline était amoureux de moi en primaire, puis en seconde et a, pendant cet été, avoué à ma meilleure amie qu'il arrêtait de tenter quoi que ce soit avec moi mais que si, moi, je venais vers lui, il dirait pas non. C'était évident que le "crois moi, je sais trop bien ce que ça fait" parlait de moi. Et je me suis sentie tellement coupable, j'avais vraiment l'impression d'être une horrible personne qui fout des râteaux à tout le monde. 

    Quand on ne s'aime pas vraiment soi-même, c'est difficile de laisser les autres vous aimer. Et on fait du mal aux gens sans le vouloir. C'est un aspect de ma vie que je déteste, surtout que les gens en questions sont des personnes que j'apprécie beaucoup.

    Bref, je vois Staline dans une semaine, il m'a invitée au concert d'OrelSan (<3 <3) et j'espère que mon esprit sera un peu moins fucked up d'ici là. 

    Sachez que, malgré ce que je laisse entendre, j'ai plus confiance en moi qu'avant. J'ai récemment eu une période ou ça n'allait pas du tout et finalement j'ai ai parlé à ma mère un peu malgré moi et depuis ça va mieux. C'est notamment grâce à une de mes profs d'anglais. Tout le monde la déteste mais moi je l'aime bien, elle fait des remarques constructives et elle me pousse à sortir de ma zone de confort (c'est chiant mais c'est bien). Récemment en littérature anglaise on devait faire un one woman show à partir d'un texte vu en classe. L'idée m'enchantait pas vraiment, j'adore écrire, certes, mais il fallait ensuite jouer devant la classe (on est 11 et on s'entend toutes bien donc ça va encore) et ça me terrifiait. Pourtant je voulais vraiment le faire bien alors je l'ai fait (j'avais pas le choix en même temps) et même si au départ je stressais vraiment, plus je parlais, plus j'étais bien. A la fin de mon truc mes camarades m'ont applaudi super fort, m'ont dit que c'était vraiment génial et qu'elles me pensaient pas aussi douée. J'étais aussi gênée que contente et la prof m'a fait tellement de compliments que j'avais mal aux joues à force de sourire. Au final j'ai eu 20 mais à vrai dire la note m'importe pas vraiment: j'étais vraiment super fière de moi et les gens l'étaient aussi, c'est vraiment génial comme sensation. Je me sens aussi plus à l'aise physiquement parlant, bon c'est pas encore tout à fait ça mais j'essaye vraiment d'avoir confiance en moi et de pas me concentrer sur mes défauts, mes amis et ma maman m'aident beaucoup sur ça aussi.

    Tout ça pour dire que ma vie relationnelle est à la fois inexistante et compliquée mais finalement ça me va puisque je suis bien avec moi même.

    Racontez moi votre vie aussi, ça m’intéresse, vraiment.

    la bise

    wea


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